Gebrüder Lenges, plus de deux décennies d’expérience dans la biométhanisation !
L’installation de biogaz utilise un processus naturel de fermentation anaérobie pour décomposer la matière organique en biogaz, principalement composé de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Ce biogaz est ensuite utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur, contribuant ainsi aux énergies renouvelables et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’installation de biogaz utilise un processus naturel de fermentation anaérobie pour décomposer la matière organique en biogaz, principalement composé de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Ce biogaz est ensuite utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur, contribuant ainsi aux énergies renouvelables et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
L’électricité produite par Gebrüder Lenges est en partie valorisée sur l’exploitation pour couvrir nos besoins en électricité. Le surplus est ensuite injecté directement dans le réseau électrique.
En ce qui concerne la chaleur produite, elle est entièrement utilisée au sein de notre exploitation.
Les substrats organiques utilisés sont exclusivement des déchets agricoles et des déchets de l’industrie agroalimentaire. L’installation peut être considérée comme une unité de recyclage des déchets organiques en énergie propre.
Gebrüder Lenges, fort de 25 ans d’expérience dans le domaine, s’est établi en tant que leader dans cette industrie.
Gebrüder Lenges, fort de 25 ans d’expérience dans le domaine, s’est établi en tant que leader dans cette industrie. Nous avons acquis une expertise solide dans le traitement des déchets organiques et notre engagement envers l’innovation et la durabilité ne cesse d’évoluer pour répondre aux besoins changeants de nos clients et du consommateur.
Gebrüder Lenges, fort de 25 ans d’expérience dans le domaine, s’est établi en tant que leader dans cette industrie. Nous avons acquis une expertise solide dans le traitement des déchets organiques et notre engagement envers l’innovation et la durabilité ne cesse d’évoluer pour répondre aux besoins changeants de nos clients et du consommateur.
La biométhanisation, comment ça fonctionne ?
Le processus de biométhanisation comprend plusieurs étapes essentielles, chacune jouant un rôle important dans la transformation des déchets organiques en biogaz et dans la production d’énergie verte.
La réception des matières premières, point de départ du processus !
La première étape essentielle de la biométhanisation est la réception des matières premières. Lors de la réception de ces intrants, Gebrüder Lenges effectue une vérification minutieuse de la documentation et des caractéristiques de chaque matière première. Les documents de transport sont soigneusement échangés pour garantir une traçabilité totale, identifiant le transporteur, le producteur, la nature du produit, ainsi que son code de déchet.
La conformité avec les accords contractuels est rigoureusement vérifiée. Les intrants nouveaux font l’objet d’une analyse organique et biochimique approfondie. Tout intrant contenant des impuretés non-biodégradables (plastique, verre, métal, tissu, pierres, etc.) est immédiatement refusé.
Après une première pesée, le camion est dirigé vers la cuve appropriée pour le déchargement. Ensuite, une deuxième pesée, l’échange de documents, de signatures et d’enregistrements assurent une traçabilité inégalée, respectant les mesures contrôlées par l’Office Wallon des Déchets (OWD) et la Police de l’Environnement.
La réception des matières premières est le point de départ de notre chaîne de production, et chez Gebrüder Lenges, nous la considérons comme une étape cruciale pour assurer le succès global de notre processus de biométhanisation et notre engagement envers la préservation de l’environnement.
La première étape essentielle de la biométhanisation est la réception des matières premières. Lors de la réception de ces intrants, Gebrüder Lenges effectue une vérification minutieuse de la documentation et des caractéristiques de chaque matière première. Les documents de transport sont soigneusement échangés pour garantir une traçabilité totale, identifiant le transporteur, le producteur, la nature du produit, ainsi que son code de déchet.
La conformité avec les accords contractuels est rigoureusement vérifiée. Les intrants nouveaux font l’objet d’une analyse organique et biochimique approfondie. Tout intrant contenant des impuretés non-biodégradables (plastique, verre, métal, tissu, pierres, etc.) est immédiatement refusé.
Après une première pesée, le camion est dirigé vers la cuve appropriée pour le déchargement. Ensuite, une deuxième pesée, l’échange de documents, de signatures et d’enregistrements assurent une traçabilité inégalée, respectant les mesures contrôlées par l’Office Wallon des Déchets (OWD) et la Police de l’Environnement.
La réception des matières premières est le point de départ de notre chaîne de production, et chez Gebrüder Lenges, nous la considérons comme une étape cruciale pour assurer le succès global de notre processus de biométhanisation et notre engagement envers la préservation de l’environnement.
Étape 2/7
En attente de transformation…
Après avoir été réceptionnées, les intrants organiques passent par une phase de transfert. Notre implantation de biométhanisation fonctionne avec un espace de stockage limité, se basant principalement sur les déchets de l’industrie agroalimentaire. Nous recevons des livraisons continues de matières premières, en synchronisation avec le fonctionnement de nos installations.
De plus, la majorité de nos intrants sont sous forme liquide, ce qui nous permet de les incorporer directement dans les précuves d’hydrolyse. En pratique, notre capacité de stockage nous permet de conserver ces intrants pendant une période maximale de deux semaines.
Les matières premières solides, quant à elles, suivent un processus en 3 étapes :
Pour commencer, leur taille est réduite par hachage afin d’en faciliter la manipulation, le transport et le traitement ultérieur.
Ensuite, elles passent par une phase d’homogénéisation qui assure un mélange Nous procédons à la réalisation de prémélanges d’une capacité allant de 300 à 1000 m³. Il s’agit d’une opération délicate qui nécessite de maintenir un équilibre constant, en veillant à ce que la composition alimentaire soit parfaitement ajustée pour éviter toute perturbation de l’activité bactérienne. Toute modification de la composition de la ration doit être effectuée de manière progressive pour préserver la stabilité du processus.
Enfin, une série de paramètres est rigoureusement surveillée pour garantir le bon fonctionnement du processus et veiller à ce que les bactéries maintiennent leur performance optimale. Cete surveillance comprend des mesures continues de la température, de la quantité et de la composition du biogaz (notamment le méthane, le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène), ce qui constitue un indicateur essentiel. Des analyses périodiques sont également réalisées pour évaluer l’équilibre, le pH, l’équilibre acido-basique, la capacité tampon, le taux de matière organique, la quantité de sels et le profil des acides gras.
L’objectif de cette préparation est de garantir une conversion efficace des matières en biogaz durable. Cela permet d’obtenir un rendement maximal et contribue à la durabilité et à l’efficacité globale du processus de biométhanisation.
Après avoir été réceptionnées, les intrants organiques passent par une phase de transfert. Notre implantation de biométhanisation fonctionne avec un espace de stockage limité, se basant principalement sur les déchets de l’industrie agroalimentaire. Nous recevons des livraisons continues de matières premières, en synchronisation avec le fonctionnement de nos installations.
De plus, la majorité de nos intrants sont sous forme liquide, ce qui nous permet de les incorporer directement dans les précuves d’hydrolyse. En pratique, notre capacité de stockage nous permet de conserver ces intrants pendant une période maximale de deux semaines.
Les matières premières solides, quant à elles, suivent un processus en 3 étapes :
Pour commencer, leur taille est réduite par hachage afin d’en faciliter la manipulation, le transport et le traitement ultérieur.
Ensuite, elles passent par une phase d’homogénéisation qui assure un mélange Nous procédons à la réalisation de prémélanges d’une capacité allant de 300 à 1000 m³. Il s’agit d’une opération délicate qui nécessite de maintenir un équilibre constant, en veillant à ce que la composition alimentaire soit parfaitement ajustée pour éviter toute perturbation de l’activité bactérienne. Toute modification de la composition de la ration doit être effectuée de manière progressive pour préserver la stabilité du processus.
Enfin, une série de paramètres est rigoureusement surveillée pour garantir le bon fonctionnement du processus et veiller à ce que les bactéries maintiennent leur performance optimale. Cete surveillance comprend des mesures continues de la température, de la quantité et de la composition du biogaz (notamment le méthane, le dioxyde de carbone et le sulfure d’hydrogène), ce qui constitue un indicateur essentiel. Des analyses périodiques sont également réalisées pour évaluer l’équilibre, le pH, l’équilibre acido-basique, la capacité tampon, le taux de matière organique, la quantité de sels et le profil des acides gras.
L’objectif de cette préparation est de garantir une conversion efficace des matières en biogaz durable. Cela permet d’obtenir un rendement maximal et contribue à la durabilité et à l’efficacité globale du processus de biométhanisation.
Étape 3/7
Isolation de la phase d’hydrolyse pour une gestion efficace
Plusieurs types de bactéries interviennent dans le processus biologique, convertissant la matière organique en biogaz au cours de quatre étapes successives essentielles : l’hydrolyse, l’acidogenèse, l’acétogenèse et, enfin, la méthanogenèse.
Dans notre installation, nous adoptons une approche unique en isolant la phase d’hydrolyse, qui correspond essentiellement à une forme de fermentation et d’acidification. Cette phase se déroule dans nos deux précuves de 500m³.
Le fait de séparer cette première étape présente plusieurs avantages :
Accélération du processus de digestion
Réduction de la durée de séjour
Amélioration de la souplesse opérationnelle
Renforcement de la maîtrise du processus
En conséquence, nos fermenteurs, où se déroulent les trois autres phases du processus, sont plus faciles à contrôler, présentant ainsi moins de problèmes et réduisant les risques de déstabilisation des bactéries méthanogènes, qui sont particulièrement sensibles et complexes à gérer.
Une fois que les matières premières ont passé cette étape, elles sont prêtes à être introduites dans le digesteur anaérobie, où les micro-organismes les décomposent en biogaz.
Plusieurs types de bactéries interviennent dans le processus biologique, convertissant la matière organique en biogaz au cours de quatre étapes successives essentielles : l’hydrolyse, l’acidogenèse, l’acétogenèse et, enfin, la méthanogenèse.
Dans notre installation, nous adoptons une approche unique en isolant la phase d’hydrolyse, qui correspond essentiellement à une forme de fermentation et d’acidification. Cette phase se déroule dans nos deux précuves de 500m³.
Le fait de séparer cette première étape présente plusieurs avantages :
Accélération du processus de digestion
Réduction de la durée de séjour
Amélioration de la souplesse opérationnelle
Renforcement de la maîtrise du processus
En conséquence, nos fermenteurs, où se déroulent les trois autres phases du processus, sont plus faciles à contrôler, présentant ainsi moins de problèmes et réduisant les risques de déstabilisation des bactéries méthanogènes, qui sont particulièrement sensibles et complexes à gérer.
Une fois que les matières premières ont passé cette étape, elles sont prêtes à être introduites dans le digesteur anaérobie, où les micro-organismes les décomposent en biogaz.
Étape 4/7
La digestion anaérobie, étape clé de la transformation des déchets en biogaz !
La digestion anaérobie est le cœur même du processus de biométhanisation. À ce stade, les matières organiques prétraitées sont introduites dans le digesteur anaérobie. C’est dans cette phase que se déroulent les trois étapes subséquentes du processus : l’acidogenèse, l’acétogenèse et la méthanogenèse.
L’acidogenèse
Seconde étape du processus où les molécules simplifiées produites dans l’hydrolyse sont converties en acides gras volatils (AGV), de l’hydrogène et du dioxyde de carbone (CO2) par des bactéries acidogènes. Cette étape génère des molécules intermédiaires essentielles pour les étapes ultérieures.
L’acétogenèse
Troisième étape du processus où les acides gras volatils et les autres molécules de l’acidogenèse sont transformés en acétate, en dioxyde de carbone et en hydrogène par des bactéries acétogènes.
La méthanogenèse
Dernière étape cruciale du processus de biométhanisation où des bactéries méthanogènes entrent en action pour convertir les molécules produites dans les phases précédentes en biogaz, principalement composé de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Ces bactéries opèrent dans un environnement sans oxygène, et elles sont extrêmement sensibles aux conditions environnementales.
En raison de ses exigences physico-chimiques spécifiques, la méthanogenèse représente l’étape la plus délicate. Par conséquent, une attention particulière est accordée à la surveillance et à la gestion des digesteurs.
Un ensemble de paramètres est systématiquement surveillé pour s’assurer du bon fonctionnement et pour pouvoir intervenir rapidement en cas d’évolution négative de certains paramètres, et in fine, du processus de digestion.
La digestion anaérobie est le cœur même du processus de biométhanisation. À ce stade, les matières organiques prétraitées sont introduites dans le digesteur anaérobie. C’est dans cette phase que se déroulent les trois étapes subséquentes du processus : l’acidogenèse, l’acétogenèse et la méthanogenèse.
L’acidogenèse
Seconde étape du processus où les molécules simplifiées produites dans l’hydrolyse sont converties en acides gras volatils (AGV), de l’hydrogène et du dioxyde de carbone (CO2) par des bactéries acidogènes. Cette étape génère des molécules intermédiaires essentielles pour les étapes ultérieures.
L’acétogenèse
Troisième étape du processus où les acides gras volatils et les autres molécules de l’acidogenèse sont transformés en acétate, en dioxyde de carbone et en hydrogène par des bactéries acétogènes.
La méthanogenèse
Dernière étape cruciale du processus de biométhanisation où des bactéries méthanogènes entrent en action pour convertir les molécules produites dans les phases précédentes en biogaz, principalement composé de méthane (CH4) et de dioxyde de carbone (CO2). Ces bactéries opèrent dans un environnement sans oxygène, et elles sont extrêmement sensibles aux conditions environnementales.
En raison de ses exigences physico-chimiques spécifiques, la méthanogenèse représente l’étape la plus délicate. Par conséquent, une attention particulière est accordée à la surveillance et à la gestion des digesteurs.
Un ensemble de paramètres est systématiquement surveillé pour s’assurer du bon fonctionnement et pour pouvoir intervenir rapidement en cas d’évolution négative de certains paramètres, et in fine, du processus de digestion.
Étape 5/7
Récupération du biogaz : Traitements et valorisation !
Une fois que le processus de digestion anaérobie a transformé les matières premières en biogaz, il est crucial de garantir son traitement et sa gestion efficace pour maximiser la qualité du gaz produit et protéger les infrastructures associées.
Nos cuves couvertes jouent un rôle essentiel dans cette phase, non seulement en tant que réservoirs de stockage pour le biogaz, mais également en tant que lieux de purification naturelle par désulfurisation biologique. Ce processus repose sur l’action de bactéries spécifiques, principalement du genre Thiobacillus, qui sont naturellement présentes dans l’environnement. Ces bactéries se fixent sur des supports spécialement conçus, placés dans l’espace gazeux du digesteur. Ces bactéries, principalement du genre Thiobacillus, ont la capacité unique d’oxyder le sulfure d’hydrogène (H₂S) contenu dans le biogaz en soufre élémentaire ou en sulfate. Le H₂S, bien que présent en faibles concentrations, est un composant corrosif qui doit être éliminé pour éviter la dégradation des infrastructures métalliques et garantir la sécurité du processus.
La désulfurisation biologique est une approche particulièrement avantageuse car elle exploite des processus naturels, réduisant ainsi le besoin d’additifs chimiques ou d’équipements coûteux. Cela en fait une solution à la fois efficace et durable pour la purification du biogaz.
Cependant, pour atteindre les normes de pureté requises pour la combustion du biogaz dans des unités de cogénération, une deuxième étape de purification est nécessaire. Après la désulfurisation biologique, le biogaz est traité par filtration sur charbon actif pour éliminer les traces résiduelles de H₂S. Ce procédé de filtration agit comme un complément à la désulfurisation biologique, assurant ainsi une purification quasi complète du gaz.
Enfin, avant que le biogaz ne soit prêt pour la combustion, une étape de condensation est effectuée pour retirer l’eau sous forme de vapeur. Cette déshumidification est cruciale, car la présence d’humidité dans le biogaz peut affecter l’efficacité de la combustion et endommager les équipements en aval.
Ce n’est qu’après ces étapes de purification que le biogaz, désormais composé à plus de 99% de méthane (CH₄) et de dioxyde de carbone (CO₂), peut être acheminé vers les unités de cogénération pour y être brûlé. La combustion du biogaz permet ainsi de produire de l’électricité, transformant un déchet en une ressource énergétique précieuse.
Une partie de cette électricité est utilisée pour couvrir les besoins énergétiques internes de notre entreprise, ce qui permet à Gebrüder Lenges de générer sa propre électricité de manière propre et durable. Le surplus est ensuite injecté directement dans le réseau électrique public.
La chaleur produite lors de la cogénération est utilisée pour maintenir la température des digesteurs, hygiéniser le digestat, alimenter un séchoir à copeaux de bois, et chauffer les bâtiments de l’entreprise ainsi que quelques habitations voisines. Cette approche de cogénération garantit une utilisation optimale de l’énergie produite à partir du biogaz, minimisant les pertes d’énergie tout en maximisant les avantages environnementaux et économiques.
Une fois que le processus de digestion anaérobie a transformé les matières premières en biogaz, il est crucial de garantir son traitement et sa gestion efficace pour maximiser la qualité du gaz produit et protéger les infrastructures associées.
Nos cuves couvertes jouent un rôle essentiel dans cette phase, non seulement en tant que réservoirs de stockage pour le biogaz, mais également en tant que lieux de purification naturelle par désulfurisation biologique. Ce processus repose sur l’action de bactéries spécifiques, principalement du genre Thiobacillus, qui sont naturellement présentes dans l’environnement. Ces bactéries se fixent sur des supports spécialement conçus, placés dans l’espace gazeux du digesteur. Ces bactéries, principalement du genre Thiobacillus, ont la capacité unique d’oxyder le sulfure d’hydrogène (H₂S) contenu dans le biogaz en soufre élémentaire ou en sulfate. Le H₂S, bien que présent en faibles concentrations, est un composant corrosif qui doit être éliminé pour éviter la dégradation des infrastructures métalliques et garantir la sécurité du processus.
La désulfurisation biologique est une approche particulièrement avantageuse car elle exploite des processus naturels, réduisant ainsi le besoin d’additifs chimiques ou d’équipements coûteux. Cela en fait une solution à la fois efficace et durable pour la purification du biogaz.
Cependant, pour atteindre les normes de pureté requises pour la combustion du biogaz dans des unités de cogénération, une deuxième étape de purification est nécessaire. Après la désulfurisation biologique, le biogaz est traité par filtration sur charbon actif pour éliminer les traces résiduelles de H₂S. Ce procédé de filtration agit comme un complément à la désulfurisation biologique, assurant ainsi une purification quasi complète du gaz.
Enfin, avant que le biogaz ne soit prêt pour la combustion, une étape de condensation est effectuée pour retirer l’eau sous forme de vapeur. Cette déshumidification est cruciale, car la présence d’humidité dans le biogaz peut affecter l’efficacité de la combustion et endommager les équipements en aval.
Ce n’est qu’après ces étapes de purification que le biogaz, désormais composé à plus de 99% de méthane (CH₄) et de dioxyde de carbone (CO₂), peut être acheminé vers les unités de cogénération pour y être brûlé. La combustion du biogaz permet ainsi de produire de l’électricité, transformant un déchet en une ressource énergétique précieuse.
Une partie de cette électricité est utilisée pour couvrir les besoins énergétiques internes de notre entreprise, ce qui permet à Gebrüder Lenges de générer sa propre électricité de manière propre et durable. Le surplus est ensuite injecté directement dans le réseau électrique public.
La chaleur produite lors de la cogénération est utilisée pour maintenir la température des digesteurs, hygiéniser le digestat, alimenter un séchoir à copeaux de bois, et chauffer les bâtiments de l’entreprise ainsi que quelques habitations voisines. Cette approche de cogénération garantit une utilisation optimale de l’énergie produite à partir du biogaz, minimisant les pertes d’énergie tout en maximisant les avantages environnementaux et économiques.
Étape 6/7
Le digestat : un engrais naturel de haute qualité
Le digestat, sous-produit du processus de biométhanisation, est un résidu riche en minéraux qui se révèle être un excellent engrais naturel pour les prairies. Ce liquide précieux est particulièrement riche en éléments nutritifs essentiels tels que l’azote, le phosphore, et d’autres minéraux, ce qui en fait une ressource précieuse pour l’agriculture.
Ce digestat constitue un engrais organique/minéral de haute qualité, très prisé par les agriculteurs pour ses nombreux bénéfices. Son utilisation offre des avantages significatifs tant sur le plan environnemental qu’économique :
Réduction de la dépendance aux engrais chimiques : Le digestat fournit une alternative naturelle et durable, réduisant ainsi la nécessité d’utiliser des engrais chimiques, qui sont couteux et qui peuvent avoir des impacts négatifs sur l’environnement.
Amendement complet pour les sols agricoles : Le digestat améliore la fertilité des sols, et soutient l’activité microbienne, contribuant à des rendements agricoles améliorés.
Nous avons la capacité de stocker le digestat sur notre site pendant une période de six mois, ce qui nous permet de l’épandre au moment le plus favorable pour la croissance végétative des prairies et des cultures. Lorsque les conditions sont optimales, le digestat est appliqué sur nos propres terres ainsi que sur celles d’autres agriculteurs de la région, qui en sont particulièrement demandeurs en raison de sa haute valeur agronomique et de son excellent potentiel fertilisant.
Le digestat, sous-produit du processus de biométhanisation, est un résidu riche en minéraux qui se révèle être un excellent engrais naturel pour les prairies. Ce liquide précieux est particulièrement riche en éléments nutritifs essentiels tels que l’azote, le phosphore, et d’autres minéraux, ce qui en fait une ressource précieuse pour l’agriculture.
Ce digestat constitue un engrais organique/minéral de haute qualité, très prisé par les agriculteurs pour ses nombreux bénéfices. Son utilisation offre des avantages significatifs tant sur le plan environnemental qu’économique :
Réduction de la dépendance aux engrais chimiques : Le digestat fournit une alternative naturelle et durable, réduisant ainsi la nécessité d’utiliser des engrais chimiques, qui sont couteux et qui peuvent avoir des impacts négatifs sur l’environnement.
Amendement complet pour les sols agricoles : Le digestat améliore la fertilité des sols, et soutient l’activité microbienne, contribuant à des rendements agricoles améliorés.
Nous avons la capacité de stocker le digestat sur notre site pendant une période de six mois, ce qui nous permet de l’épandre au moment le plus favorable pour la croissance végétative des prairies et des cultures. Lorsque les conditions sont optimales, le digestat est appliqué sur nos propres terres ainsi que sur celles d’autres agriculteurs de la région, qui en sont particulièrement demandeurs en raison de sa haute valeur agronomique et de son excellent potentiel fertilisant.
Étape 7/7
Produire un biogaz durable, l’engagement de Gebrüder Lenges !
Chez Gebrüder Lenges, nous sommes fermement engagés en faveur de la durabilité et de la protection de l’environnement dans la production de notre biogaz. Cet engagement est validé par notre certification 2BSvs, qui atteste notre conformité aux critères de durabilité fixés par la Directive 2018/2011 (RED II) du Parlement européen et le règlement d’exécution (UE) 2022/599.
Nous jouons un rôle actif dans le recyclage et la transition vers des énergies plus durables. Notre biogaz est produit selon les normes les plus strictes, garantissant ainsi une source d’énergie propre et respectueuse de l’environnement.
Chez Gebrüder Lenges, nous sommes fermement engagés en faveur de la durabilité et de la protection de l’environnement dans la production de notre biogaz. Cet engagement est validé par notre certification 2BSvs, qui atteste notre conformité aux critères de durabilité fixés par la Directive 2018/2011 (RED II) du Parlement européen et le règlement d’exécution (UE) 2022/599.
Nous jouons un rôle actif dans le recyclage et la transition vers des énergies plus durables. Notre biogaz est produit selon les normes les plus strictes, garantissant ainsi une source d’énergie propre et respectueuse de l’environnement.
Étape 1/7
La réception des matières premières, point de départ du processus !
Étape 2/7
En attente de transformation…
Étape 3/7
Isolation de la phase d’hydrolyse pour une gestion efficace
Étape 4/7
La digestion anaérobie, étape clé de la transformation des déchets en biogaz !
Étape 5/7
Récupération du biogaz : Traitements et valorisation !
Étape 6/7
Le digestat : un engrais naturel de haute qualité
Étape 7/7
Produire un biogaz durable, l’engagement de Gebrüder Lenges !
Produire un biogaz durable, l’engagement de Gebrüder Lenges !
Chez Gebrüder Lenges, nous sommes fermement engagés en faveur de la durabilité et de la protection de l’environnement dans la production de notre biogaz. Cet engagement est validé par notre certification 2BSvs, qui atteste notre conformité aux critères de durabilité fixés par la Directive 2018/2011 (RED II) du Parlement européen et le règlement d’exécution (UE) 2022/599.
Nous jouons un rôle actif dans le recyclage et la transition vers des énergies plus durables. Notre biogaz est produit selon les normes les plus strictes, garantissant ainsi une source d’énergie propre et respectueuse de l’environnement.
Pourquoi choisir la biométhanisation ?
La biométhanisation se distingue comme une solution écologique et innovante pour la gestion et la valorisation des déchets organiques. En effet, cette technologie permet de traiter des matières organiques qui, sans ce procédé, seraient destinées à la décharge, où elles se décomposeraient naturellement en libérant du méthane dans l’atmosphère. Le méthane est un gaz à effet de serre extrêmement puissant, avec un potentiel de réchauffement global environ 25 à 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO₂) sur un horizon de 100 ans, et même environ 80 fois plus puissant sur un horizon de 20 ans. Par conséquent, en capturant et en valorisant ce méthane, la biométhanisation joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Pourquoi choisir la biométhanisation ?
La biométhanisation se distingue comme une solution écologique et innovante pour la gestion et la valorisation des déchets organiques. En effet, cette technologie permet de traiter des matières organiques qui, sans ce procédé, seraient destinées à la décharge, où elles se décomposeraient naturellement en libérant du méthane dans l’atmosphère. Le méthane est un gaz à effet de serre extrêmement puissant, avec un potentiel de réchauffement global environ 25 à 28 fois supérieur à celui du dioxyde de carbone (CO₂) sur un horizon de 100 ans, et même environ 80 fois plus puissant sur un horizon de 20 ans. Par conséquent, en capturant et en valorisant ce méthane, la biométhanisation joue un rôle crucial dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Le processus de biométhanisation permet non seulement de réduire la quantité de déchets enfouis, mais aussi de récupérer le méthane qui aurait été libéré dans l’atmosphère. Cela contribue directement à la lutte contre le réchauffement climatique en limitant l’impact des émissions de gaz à effet de serre. En effet, chaque tonne de déchet organique traitée dans une installation de biométhanisation permet d’éviter l’émission de quantités significatives de méthane, qui autrement aurait contribué de manière disproportionnée à l’effet de serre global.
De plus, la biométhanisation transforme un problème en une opportunité. Au lieu de laisser les déchets organiques se décomposer dans des conditions non contrôlées, ce qui pourrait libérer des gaz nocifs, ce procédé les transforme en une ressource énergétique précieuse : le biogaz. Ce biogaz, une fois purifié, peut être utilisé pour produire de l’électricité verte, de la chaleur, ou même du carburant pour véhicules. Dans notre installation, la production d’électricité à partir de biogaz est suffisante pour couvrir la consommation annuelle de près de 6000 foyers, illustrant l’impact significatif de cette technologie sur la transition vers une énergie plus propre et renouvelable.
En résumé, la biométhanisation offre une solution gagnante à plusieurs niveaux. Elle contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, participe à la lutte contre le réchauffement climatique, réduit la dépendance aux énergies fossiles, et transforme les déchets en une ressource utile et précieuse. Adopter la biométhanisation, c’est non seulement choisir une gestion durable des déchets, mais aussi s’engager activement dans la transition vers un avenir énergétique plus respectueux de l’environnement.
Les enjeux de la biométhanisation
Bien que la biométhanisation présente de nombreux avantages en tant que méthode de gestion des déchets organiques et de production d’énergie renouvelable, elle comporte également plusieurs défis importants. L’un des défis majeurs réside dans la collecte efficace des déchets organiques. Cette collecte nécessite une infrastructure bien développée, incluant des systèmes de tri à la source, des réseaux de transport adaptés, et des installations de prétraitement pour assurer que les matières premières acheminées vers les digesteurs soient de qualité appropriée. Sans une collecte et une gestion efficace des déchets, la rentabilité et l’efficacité du processus de biométhanisation peuvent être compromises.
Les enjeux de la biométhanisation
Bien que la biométhanisation présente de nombreux avantages en tant que méthode de gestion des déchets organiques et de production d’énergie renouvelable, elle comporte également plusieurs défis importants. L’un des défis majeurs réside dans la collecte efficace des déchets organiques. Cette collecte nécessite une infrastructure bien développée, incluant des systèmes de tri à la source, des réseaux de transport adaptés, et des installations de prétraitement pour assurer que les matières premières acheminées vers les digesteurs soient de qualité appropriée. Sans une collecte et une gestion efficace des déchets, la rentabilité et l’efficacité du processus de biométhanisation peuvent être compromises.
L’alimentation des digesteurs en biomasse représente un autre défi crucial. Ce processus peut être comparé à l’alimentation d’un animal ou d’un être humain, où il est nécessaire de suivre une ration équilibrée pour maintenir la santé du système digestif. De la même manière, les digesteurs, qui fonctionnent comme de gigantesques estomacs, nécessitent une attention particulière quant aux types et aux proportions des matières organiques introduites. Un équilibre précis des nutriments est essentiel pour favoriser l’activité microbienne optimale, car les micro-organismes responsables de la décomposition anaérobie dépendent de cet équilibre pour survivre et prospérer.
Un digesteur mal alimenté ou déséquilibré peut entraîner des perturbations du processus, telles que des fluctuations de température, une accumulation d’acides gras volatils, ou une baisse du pH, qui peuvent ralentir la production de biogaz ou même provoquer une panne complète du système. Par conséquent, une surveillance constante est nécessaire pour s’assurer que le digesteur reste en bonne santé. Cette surveillance implique la mesure régulière de paramètres tels que le pH, la température, la composition en nutriments, et la production de biogaz.
De plus, la variabilité des matières premières peut poser des défis supplémentaires. Les déchets organiques peuvent varier considérablement en termes de composition, de teneur en eau, et de potentiel méthanogène, ce qui rend difficile l’établissement d’un régime alimentaire stable pour le digesteur. Pour surmonter ce défi, il est souvent nécessaire de mélanger différents types de matières organiques afin d’obtenir un mélange homogène et équilibré, capable de maintenir un environnement propice à la digestion anaérobie.
Enfin, la gestion des digestats, les résidus solides issus du processus de biométhanisation, représente également un enjeu important. Bien que ces digestats puissent être utilisés comme amendements organiques pour les sols, leur gestion nécessite un traitement supplémentaire pour s’assurer qu’ils ne contiennent pas de contaminants et qu’ils sont adaptés à l’utilisation agricole.